Vidéo surveillance 2.0: serons-nous bientôt tous des "persons of interest"?

Les populations citadines ont l'habitude d'être filmées et donc pistées. Sur la route, dans les rues, dans les magasins et même dans nos foyers, Mais nous entrons maintenant dans l’ère de la cyber-surveillance où tous les appareils technologiques se coordonnent pour nous pister en permanence.

De manière autonome et sans limitation géographique. De la maison au travail et du bureau au cinéma, Nous devenons, peu à peu ces " Person of Interest " de la série télé. Des chercheurs de l’université américaine de Cornell y travaillent activement.

La situation actuelle est simple : dans un lieu fixe (un parc, une gare, unaéroport) des caméras peuvent nous suivre tant que nous ne quittons pas une enceinte déterminée.



Voici quelques mois, le site iatranshumanisme évoquait la volonté du ministre fédéral de l’Intérieur allemand, Thomas de Maizière de tester la vidéosurveillance biométrique (reconnaissance faciale) dans les gares du pays. Une information révélée à l’origine dans Deutsche Welle.

Quant aux Belges qui partiront en vacances du côté de Toulouse, ils passeront peut-être devant l’une des 50 caméras dotées de l’intelligence artificielle "capable de repérer des comportements douteux", mais toujours sous le contrôle d’agents de sécurité.

Ces caméras seraient capable de capter la température corporelle, d’analyser les expressions faciales et la démarche des passants.

Un sujet qui intéresse l’armée, notamment

Mais à l’Université de Cornell, le projet est plus ambitieux. Plusieurs professeurs travaillent sur le thème " Convolutional-Features Analysis and Control for Mobile Visual Scene Perception ". Un titre savant qui désigne une technologie capable de permettre la synchronisation de tous les types de caméra pour qu’elles collaborent et partager leurs informations si nécessaires.

Et cette fois, sans limite géographique et sans intervention humaine. Il faut encore préciser que ces recherches sont financées par l’Office naval américain de la recherche (Office of Naval Research ONR). Avant cela, les travaux étaient déjà supportés par la National Science Foundation et le Department américain de l’Energie. Preuve que le sujet intéresse beaucoup de monde.

Pendant 4 ans, les universitaires de Cornell seront rétribués à hauteur de 1,7 million de dollars pour trouver une technique de suivi visuel de tout individu, objets ou véhicule passant d’un œil électronique à un autre. Une sorte de vidéo surveillance parfaite. Et surtout, sans intervention d’un opérateur humain.

Des caméras fixes synchronisées pour nous garder à l’œil?

Les chercheurs veulent associer non seulement les caméras fixes, mais aussi tous les " cyberobservateurs mobiles " que sont les drones, les voitures autonomes et les robots humanoïdes qui vont bientôt pulluler. Ils arrivent en masse dans les magasins, les maisons de retraite, les cafés, les aéroports et les hôpitaux. Ces mêmes robots humanoïdes seront bientôt dans nos foyers. Les chercheurs évoquent aussi l’usage d’images en provenance de "sources extérieures"

Le but de l’étude est de voir comment ils pourraient envoyer leurs vidéos vers un ordinateur central qui pourra associer tout ce réseau de caméra hétéroclites.

Un pas supplémentaire est posé par la capacité de ce système à rechercher quelqu’un sans nécessiter de critères particuliers comme un sac à dos ou une démarche trop rapide. Ce que fait aujourd’hui un opérateur humain qui analyse des caméras au cas par cas..

Cette fois, la recherche s’effectuerait avec l’aide du big data, des bases de données, de la technique du deep learning et de la logique floue (probabilistique). Un individu recherché pourrait être identifié par l’unité de contrôle sur base de son visage, mais aussi de sa démarche, déjà filmée dans un autre contexte. A terme, ce système serait capable d’identifier et de suivre, de manière automatisée, une personne se promenant dans une rue commerçante.

En pratique, la Navy qui est l’une des institutions militaires les plus puissantes au monde, voudrait pouvoir disposer d’un tel procédé pour son parc de véhicules et de drones. Avec capacités pour eux de s’approcher de leur cible ou de se cacher.

Pas que du négatif?

A part la surveillance et l’espionnage d’un individu, cette technique aurait aussi des bons côtés, comme la capacité de gérer des robots pour intervenir après un accident nucléaire, ou une catastrophe naturelle.

Ce système permettrait aussi aux agents de sécurité de mieux choisir les personnes à contrôler. Ce qui, paradoxalement mettrait fin au contrôle pour " délit de sale gueule"

On retiendra encore cette phrase philosophique de Kilian Weinderger, professeur en science informatique et membre de l’équipe de Cornell:  "Quand vous faites coopérer des robots, vous pouvez faire des tas de choses". Méditons là-dessus tout en analysant la justesse du dicton qui veut que "Les gens honnêtes n’ont rien à cacher".

Source: rtbf.be

Note: "Les gens honnêtes n’ont rien à cacher" est un prétexte pour restreindre les libertés individuelles en supprimant le droit à la vie privée. Si c'est vraiment le cas, si les gens honnêtes n'ont rien à cacher,  qu'on surveille les hommes politique alors, qu'on les écoutes, qu'on les filmes, qu'on lise leur mails privés, et qu'on mette tout ça sur internet... ah ben non, j'suis bête, Assange l'a fait et la CIA veut sa peau maintenant. Ben oui, le gouvernement a le droit de surveiller la population, mais si jamais on inverse les rôles, ça devient du terrorisme.

Source : le6emetiroir.blogspot.com

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